Alors qu’au Togo, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest, la tendance est au maintien des chefs d’état au pouvoir par le moyen de modification des lois constitutionnelles, le Niger part pour faire l’exception.
Contrairement à bien de ses pairs, le président Mahamadou Issoufou, au terme de ses mandats constitutionnellement requis, organise sa succession dans la paix et la transparence.
Ce dimanche 27 décembre 2020, les nigériens en âge de voter sont donc appelés aux urnes, deux semaines après les élections locales et régionales, pour cette fois ci, élire leurs représentants à l’Assemblée Nationale, mais aussi et surtout pour choisir leur futur président de la République, en remplacement du président sortant Issifou Mahamadou.
Ils ont le choix parmi 30 candidats retenus par la cour constitutionnelle.
Selon les informations parvenues à Matin Libre Togo, le scrutin se déroule jusqu’ici très bien et des précautions ont été prises pour la protection des électeurs et agents électoraux contre le risque de propagation de la pandémie due au nouveau coronavirus.