
Le cinquième Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD), consacré à l’élevage et implanté à Avétonou, dans la préfecture de l’Agou, est presque prêt à accueillir ses premiers apprenants.
En parallèle, deux autres chantiers progressent. Il s’agit notamment d’un centre tourné vers l’aquaculture à Agoméglozou (Bas-Mono) et un autre dédié à la logistique et au transport. Ces initiatives viendront renforcer le dispositif déjà en place avec quatre IFAD opérationnels. Il s’agit notamment de l’IFAD aquaculture d’Elavagnon ouvert en 2019, l’IFAD élevage de Barkoissi et l’IFAD bâtiment inaugurés en 2021, et l’IFAD énergies renouvelables, entré en service en 2024.
Les autorités ambitionnent de porter le réseau à une dizaine d’instituts couvrant plusieurs domaines stratégiques.
« Comme les structures déjà fonctionnelles, ces nouveaux établissements s’inscrivent dans la vision du Président du Conseil : former des compétences qualifiées pour soutenir la croissance des secteurs socio-économiques », souligne Dammipi Noupokou, directeur général de l’Agence éducation et développement (AED), en charge du programme.

Leur pédagogie repose sur l’alternance, alliant enseignements théoriques et formation pratique en atelier. « Ce modèle favorise la professionnalisation et facilite l’insertion des jeunes sur le marché du travail », ajoute-t-il.
Au-delà de l’apprentissage, les IFAD se présentent comme un véritable moteur de transformation sociale et économique. Leur objectif est de mettre à disposition des entreprises et des collectivités des jeunes immédiatement opérationnels, capables de répondre aux besoins actuels tout en s’adaptant aux métiers émergents.
Avec ce dispositif, les pouvoirs publics entendent renforcer l’employabilité des jeunes et soutenir la dynamique de développement du pays.