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Togo/Spoliation des terres : Pour la paix sociale, le MMLK appelle à agir

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Au Togo, les litiges fonciers encombrent les tribunaux. 70 à 80% des affaires traitées sont de nature foncière.
Malgré l’adoption du nouveau code foncier et domanial en 2018, l’on assiste à l’accaparement des terres dans plusieurs localités du pays.

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La situation devient préoccupante, et le Mouvement Martin Luther King décide de monter au créneau.

En conférence de presse ce vendredi en présence de plusieurs victimes, le mouvement par la voix de son premier responsable a interpellé les autorités à y trouver des solutions pour préserver la paix sociale et trouver des solutions idoines et appropriées.

« Le phénomène d’accaparement des terres et de spoliation devient préoccupant. Nous avons estimé que les cas sont tellement poignants, sensibles qu’il faut de manière générale les rassembler pour qu’ils puissent témoigner. Tous ont reconnu que le problème foncier est une bombe à retardement. On risque d’aller à des conflits et affrontements communautaires, qui vont menacer la paix et la stabilité sociale. Nous estimons qu’il faut arrêter l’hémorragie et à travers ces témoignages, alerter le chef de l’État afin qu’il puisse agir, et pour éviter que le pire n’arrive », a indiqué Pasteur Edoh Komi.

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Ce sont des milliers de terres qui sont accaparées chaque année au Togo. Plusieurs personnes au Togo en ont fait leur fonds de commerce et continuent à s’enrichir sur le dos des autres.
A Zozokondji dans la préfecture d’Agou, Koami Adjale est une victime de cette pratique.

« Pour nous ce n’est pas une tierce personne c’est le chef du village, c’est son grand père qui a créé le village. Comme la localité porte son nom, il pense que c’est à lui. Il livre les terres maintenant à des ventes. Il a fait une collecte de 1000 f chez chaque habitant et a même ramené un géomètre pour faire le plan du village ce qui fut fait et finalement il a commencé à vendre les terrains. Maintenant, des centaines de villageois n’ont mis en terre aucune graine pour la nouvelle saison » a t-il déclaré.

Pas loin, c’est Agolou à qui on réclame près de 900 hectares de terre à Tchekpo Dédékpé.

Dans le soucis d’apporter son aide aux victimes de spoliation le pasteur Edoh Komi compte écrire avec les victimes un mémorandum à l’endroit du chef de l’État pour tenter de régler ce fléau sur le plan national. Au cas contraire, il compte saisir la cour de justice de la CEDEAO.

 

Aimée DRAVIE

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