Le ministre de la sécurité et de la protection civile Yark Damehame a organisé et présidé ce jeudi un exercice de simulation d’attaque terroriste au Centre d’Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix (CEOMP) à Lomé. L’exercice s’inscrit dans le cadre de la formation des forces de sécurité, consacrée aux techniques d’intervention spécialisées et veut les capacités opérationnelles des forces d’intervention de la gendarmerie nationale et de la police nationale.
C’est également un exercice de synthèse marque la fin d’un stage de recyclage du groupement spécial d’intervention de la Gendarmerie nationale et de la police nationale. Il a été marqué par la présence du ministre des Armées, Essossimna Marguerite GNAKADE, de l’Ambassadeur de la France au Togo, son excellence Jocelyne CABALLERO, le Général de Brigade MAGANAWE Dadja, Chef d’état-major général des Forces Armées Togolaises, le Colonel AMANA Kodjo, Directeur de la Gendarmerie nationale.
Cet exercice de simulation fait suite à une formation technique d’intervention effectuée par le Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et la Recherche Assistance Intervention Dissuasion (RAID), deux unités spéciales françaises, au profit du Groupement Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN) et du Groupement d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) togolaises.
Au terme de deux semaines de formation, cet exercice de simulation sur les interventions sur d’une tuerie de masse dans le village de combat du CEOMP et une prise d’otages au réfectoire du centre, a permis aux instructeurs, d’apprécier le niveau atteint et le degré d’assimilation du personnel aguerri aux techniques d’interventions.
Grâce à une série d’actions coordonnée par les forces d’intervention de la Gendarmerie Nationale, son centre opérationnel central et la force d’intervention de la Police nationale togolaise, avec l’appui de la cellule drone, le commando terroriste qui a opéré une tuerie de masse et a pris des hommes et femmes en otage, a été neutralisé. L’efficacité de la manœuvre a été rendue possible grâce à une forte implication du personnel militaire féminin des unités spéciales de la Gendarmerie et de la Police nationales.
Cet exercice se place dans le cadre d’une série d’entrainements opérationnels organisée par le ministère en charge de la sécurité et de la protection civile en collaboration avec celui des armées. Ils ont en effet pour objectif, de prévenir d’éventuelles attaques terroristes sur le territoire national.
C’est également l’occasion pour les organisateurs de s’assurer de la bonne synergie d’actions entre les différentes unités d’intervention en cas de situation de crise. Les Forces de l’ordre et de sécurité effectuent régulièrement des simulations similaires sur terre, en mer et dans les airs. L’exercice de gestion de crise maritime African Grand NEMO’ qui vient de s’achever dans les eaux territoriales nationales, en est une illustration parfaite.
Avec défense.tg