Le nouveau président de la Fédération togolaise de Volley-ball, Noël Kokou TaDEGNON a déjà sa feuille de route pour ramener tous les acteurs du Volley-ball sur le terrain.
Dans une interview exclusive accordée à Matin Libre Togo, il revient sur les priorités de son bureau, notamment les textes, l’équipement des clubs et surtout la formation.
Quels sont les premiers jalons à poser pour faire redonner vie au Volley-ball ?
Les actions prioritaires pour nous vont consister à trouver les moyens d’offrir des équipements aux clubs. Les clubs, sont démunis, surtout les clubs de l’intérieur du pays n’ont pas de ballons. Sans ballons, il est impossible de pratiquer le volley-ball. Nous devons rapidement trouver une solution à ce problème.
Ensuite, il est impératif de recycler les entraineurs et les arbitres dans la perspectives de la reprises des compétitions au niveau des ligues.
Il allons aussi nous atteler à refaire les textes qui régissent le volley-ball en les adaptant à la nouvelle donne et à la nouvelle loi qui régit la pratique du sport au Togo ainsi qu’à la Charte olympique. L’élaboration de nouveaux textes nous conduira à un nouveau congrès statutaire pour leur adoption.
Comment comptez-vous rassembler autour de vous toutes les énergies du volley-ball (Surtout l’ancienne équipe dirigeante ) pour pouvoir tisser votre corde au bout de l’ancienne ?
Nous sommes une famille et nous allons tout mettre en oeuvre pour impliquer tous les acteurs de la famille, surtout les anciens joueurs et dirigeants. Nous allons tendre la main à tout le monde y compris les anciens joueurs qui sont dans la diaspora pour redonner vie à notre discipline.
Quelle politique pour le Volley-ball des jeunes?
La formation des jeunes sera au coeur de nos actions. Je suis moi-même formateur des jeunes. J’ai eu mon diplôme d’entraineur niveau I en octobre 1993. J’adore travailler avec les enfants. Aucun sport ne peut être compétitif sur le moyen et le long s’il ne s’appuie sur des enfants bien formés. Tout commence par la dotation des clubs formateur en ballon et la formation des encadreurs. Nous y travaillerons.
Une vision pour la formation des équipes nationales de Volley-ball ?
Les équipes nationales ne sont pas encore une priorité. Il y a longtemps que les joueurs ne sont pas en compétition, les clubs ne se rencontrent pas, difficile d’avoir des matches amicaux pour parler de compétitions de ligues et nationales. Dans ces conditions, comment peut-on avoir une équipe nationale?
Il faut relancer les activités à la base au sein des clubs avant de penser à des compétitions pour détecter des talents qui seront appelés en équipe nationale.
Nous essayerons dans la mesure du possible travailler pour y arriver rapidement.
Propos recueillis par Lazarre KONDO