Rythmée par le son des tambours et les chants ancestraux, la danse des chasseurs Pya Hodo est bien plus qu’une simple célébration : elle est l’expression vivante d’un héritage transmis de génération en génération. Ancrée dans les traditions du peuple kabyè, cette manifestation annonce le début de la saison de chasse et marque la fin des rites funéraires.
Vêtus de leurs plus beaux atours et munis de leurs outils traditionnels, les chasseurs venus de différents cantons exécutent des mouvements synchronisés, exaltant leur bravoure, leur endurance et leur habileté. Dans une ferveur intense, ils expriment leur gratitude aux ancêtres et aux divinités, implorant protection et abondance pour la nouvelle saison. Les chants et les danses, empreints de spiritualité, traduisent le lien indéfectible entre les vivants et le monde des esprits.
Bien au-delà d’un simple rite, la danse des chasseurs Pya Hodo est un pilier de l’identité culturelle locale. Elle renforce la cohésion sociale, transmet des valeurs de respect et d’endurance, et témoigne de la richesse du patrimoine immatériel togolais. Ce rituel, perpétué avec fierté, illustre la capacité des communautés à préserver leurs traditions tout en s’adaptant aux réalités contemporaines.
C’est dans cet esprit de célébration et de reconnaissance que le Président de la République, Faure Gnassingbé, a honoré de sa présence cette grande manifestation. Son engagement en faveur de la préservation des valeurs culturelles et du patrimoine togolais a été salué par les chasseurs et l’ensemble des participants. En son nom, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, le Colonel Hodabalo Awaté, a félicité les danseurs pour leur implication et leur attachement aux traditions ancestrales.
