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Togo : Un concours de plaidoirie au programme de la 4eme édition de la Nuit des droits de l’Homme

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C’est ce vendredi 20 décembre 2019 que se tient à Lomé la 4ème édition de la Nuit des droits de l’Homme au Togo.

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Organisée depuis quelques années par le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), cette rencontre sera une fois de plus l’occasion de contribuer au renforcement des actions de promotion et de protection des droits de l’Homme au Togo, à travers une distinction des acteurs les plus performants dans leurs domaines.

L’innovation annoncée à la 4ème édition de la “Nuit des Droits de l’homme” sera un concours national de plaidoirie sur les violences sur les enfant.

L’objectif est de mettre en lumière, les violences faites aux enfants et aux jeunes filles et de pérenniser l’intérêt de ce sujet.

Selon les organisateurs, la réalisation d’une plaidoirie participe à l’objectif de sensibilisation qui est recherchée. Elle doit être mise en lien avec d’autres activités de sensibilisation qui doivent se tenir à l’issue du concours.

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“L’objectif à long terme serait de pérenniser les concours de plaidoirie afin que chaque année un concours se déroule sur une problématique des droits de l’Homme. La mise en place des plaidoiries doit être une occasion pour sensibiliser sur ces thématiques”, ont laissé entendre les organisateurs.

Les catégories à primer pour cette 4ème édition sont entre autres : Droit à la santé, Droit à un environnement sain, Droit à un travail décent, Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), Droit à une justice équitable, Droit des Femmes, Droit des Enfants, Droit des détenus, Droit des personnes handicapées, Médias engagés en faveur des droits de l’Homme, Acteurs engagés pour la justice sociale, Femme défenseur des droits de l’Hommes.

La situation des droits de l’Homme au Togo est un sujet qui suscite beaucoup de polémiques depuis des années. Alors que les tenants du pouvoir et leurs partisans tentent toujours de réfuter systématiquement les allégations de violations qui leur sont reprochées, force est de constater que le Togo n’est pas un exemple à suivre en matière de respect des droits de l’Homme et d’exercice des libertés fondamentales, selon les activistes.

Le présent rapport consacré à l’observation et au vécu de la LTDH au cours de l’année 2018 et au début de l’année 2019, analyse l’essentiel des droits humains dans presque tous leurs aspects, avant de tirer les conclusions qui s’imposent à partir des faits, pour déboucher sur quelques pistes de recherche de solutions concertées et durables.

Le Togo, depuis plusieurs années, a connu des violences et violations de Droits de l’homme qui seraient restées impunies. Le sommet de ces violences a été atteint en 2005 après la mort du feu président Eyadema, suivie d’une élection présidentielle. Depuis lors, les allégations de tortures ont été fréquemment enregistrées par les Organisations de défense des Droits humains (Oddh) provenant des victimes soit à l’Agence nationale de renseignement (Anr), soit dans des lieux de détention. Or dans le même temps, les organes des traités des Nations Unies, notamment le Comité des Droits de l’homme, l’Examen périodique universel et le Comité contre la torture ont fait des recommandations au Togo pour améliorer la situation des droits humains.

Bernadette A.

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