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Togo: Le grand Lomé sous la hantise de nouvelles exactions policières

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Au Togo, à chaque évocation d’une mesure de couvre feu, il s’empare des citoyens une peur bleue des exactions et autres bavures policières qui en découlent. C’est encore le cas depuis 24 heures où le gouvernement par la voix du ministre de l’administration territoriale a annoncé l’éventualité d’un couvre feu sur la période du 18 décembre 2020 au 03 janvier 2021 afin de « contenir la propagation du Coronavirus ».

 

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Pour Kossigan, un conducteur de taxi moto à Lomé, qui dit ne pas comprendre l’impact de la mesure du couvre feu dans la lutte contre la pandémie due au coronavirus, « le souvenir des morts et blessés graves occasionnés par les bastonnades lors des couvres feux antérieurs nous hantent déjà à l’annonce de ce nouveau couvre feu », a t il confié à notre rédaction. Cet agent économique s’inquiète moins du risque de baisse de son chiffre d’affaire que pourrait induire le couvre feu que le malheur d’avoir a croisé les coups de matraques des éléments du général Yark.

 

En effet, « les répressions des contrevenants aux dispositions des couvres feux au Togo sont souvent violents voire meurtrières » se souvient Mabé, une quinquagénaire, proche d’une ex victime d’exactions policières en période de couvre feu pour qui le souvenir du décès d’un jeune survenu au quartier Adakpamè de Lomé pendant le couvre feu décrété courant février – mars 2020 au début de la lutte contre la pandémie.

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