Alors que selon le député du parti NET, le Togo commence à effectuer des bonds dans les classements internationaux sur la démocratie et les droits de l’homme, d’anciennes pratiqués notamment d’arrestations ressurgissent.
Les arrestations musclées auxquelles on assiste au Togo ces derniers temps étonnent le président du Nouvel Engagement Togolais.
Pour Gerry Taama, les interventions musclées pour arrêter, par exemple Mme Adjamagbo, de Carlos KETOHOU ou des syndicalistes n’ont pas besoin d’avoir lieu surtout que les concernés n’ont pas refusé de répondre aux convocations ou sont en train de fuir le pays.
Le député Taama estime que « l’usage de la force publique doit être en toute chose proportionnée et limitée au strict nécessaire », car seul celui qui refuse de répondre à une convocation ou est en train de fuir peut être arrêté comme un « dangereux terroriste ».
Pour éviter ces pratiques traumatisantes pour les mis en cause, le député invite les ministres de la justice et celui des droits de l’homme, ainsi que la commission nationale des droits de l’Homme à « veiller à ce qu’un terme soit mis à cette pratique et de continuer à améliorer le niveau de protection des libertés individuelles des droits de l’homme dans le pays ».