POLITIQUE / Présidentielle 2020 : Les griefs de Jean-Pierre Fabre contre l’ONU et la CEDEAO dans la gestion de la crise togolaise depuis 2005
L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti politique de l’opposition du leader Jean-Pierre Fabre, a rencontré lundi 11 novembre 2019 une délégation conjointe ONU-CEDEAO en mission à Lomé dans le cadre du processus électoral en cours, apprend-t-on d’un communiqué de ce parti.
Une occasion pour le leader de ce parti de faire des reproches à l’organisation sous régionale. Il l’accuse de « mal gérer la crise togolaise depuis 2005 et de ne pas exercer un contrôle suffisamment étroit sur l’organisation des élections », précise un extrait du communiqué.
En dehors des sujets brûlants abordés lors de la rencontre notamment, la recomposition de la Cour Constitutionnelle, l’authentification du bulletin de vote, la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, l’observation internationale des élections, Jean Pierre Fabre a fait part de ses exigences aux émissaires des deux institutions sur la tenue de l’élection présidentielle de 2020 à laquelle il est candidat.
Au nombre de ces revendications, figurent un recensement électoral “en bonne et due forme, la participation équitable de l’opposition représentative à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ses démembrements, la loi sur le vote de la Diaspora” qui selon Jean-Pierre Fabre ne permet pas véritablement à l’ensemble des Togolais de l’étranger d’exercer leur droit de vote. La loi sur les manifestations publiques qui « viole » le principe de la liberté d’expression n’était pas du reste.
A la fin des travaux, L’ANC a remis un mémorandum aux émissaires de l’ONU et de la CEDEAO avec à sa tête le Dr Ibn Mohamed Chambas, représentant spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
Fabian A.