L’élection présidentielle 2020 approche à grands pas. Dans les états-majors des partis politiques, des réflexions et démarches se mènent sur les stratégies pour aborder au mieux ces échéances. Ces le cas du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD). Le parti d’Agbéyomé Kodjo fait sa rentrée politique le vendredi 4 octobre prochain à Lomé.
Déjà, il est annoncé qu’un congrès se tiendra en novembre prochain. Selon les responsables du parti, cette rentrée politique permettra au bureau politique de rencontrer les élus du parti, notamment les députés et les élus locaux et quelques autres membres en provenance des différentes localités du pays afin d’échanger sur les sujets d’actualité et préparer le congrès du parti.
Actuellement, le MPDD n’est pas un poids plume sur l’échiquier politique national. Il a 02 députés à l’Assemblée nationale, 25 conseillers municipaux, 02 maires et 04 adjoints au maire.
Le parcours d’Agbéyomé Kodjo
Natif de Tokpli dans la préfecture de Yoto, Agbéyomé Kodjo fut étudiant de l’Université de Poitiers en France, où déjà il était indexé comme l’un des activistes de la Jeunesse du Rassemblement du Peuple Togolais (JRPT) et s’est fait la réputation peu flatteuse d’indic pour le pouvoir de Lomé. Nanti d’un diplôme en gestion des organisations au début des années 80, il entama une brillante carrière d’abord comme Directeur Commercial de la Société nationale de Commerce (SONACOM) entre 1985 et 1988 avant de rejoindre ensuite le gouvernement au poste de ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture en décembre 1988. C’est avec ce portefeuille qu’il assistera à la Conférence nationale souveraine, qui restera une des blessures de sa vie, avec ce spectacle insolite et improbable offert devant les caméras de la télévision nationale, d’un ministre pleurant à chaudes larmes alors qu’il était pris à parti par les conférenciers.
Bernadette AYIBE