A travers sa diplomatie, le Togo s’affiche de façon très engagée aux côtés des nouvelles autorités issues du coup d’état qui a renversé le président IBK du Mali. Cet activisme confirme t il ce qui se dit dans certains milieux le rôle en amont qu’auraient joué les autorités de Lomé dans l’avènement de la transition au Mali ?
Toujours est il que le ministre des affaires étrangères Robert Dussey a encore représenté cette semaine le chef de l’Etat Faure Gnassingbé au Mali à l’occasion de la réunion inaugurale du groupe de soutien à la transition. Le chef de la diplomatie togolaise appelle à la solidarité des pays africains et à la mobilisation des partenaires internationaux, pour une consolidation de la paix, de la sécurité, et pour l’enracinement durable de la démocratie au Mali.
Au centre de ce rendez-vous co-présidée par l’UA, la Cedeao et l’ONU, les priorités de la transition et aux différentes réformes à mettre en œuvre sur les plans institutionnel, politique, sécuritaire et économique. Les représentants des différents Etats ont également examiné les défis sécuritaires dans la zone sahélienne.
Le Togo, qui a une nouvelle fois réaffirmé son soutien indéfectible à l’initiative, a exhorté les uns et les autres à appuyer le Gouvernement de transition et le peuple malien, et à soutenir tous les mécanismes pouvant contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer le bien-être social des populations, surtout les couches les plus défavorisées. Le tout « en tenant compte des priorités et des réformes contenues dans la Charte de la transition ».