L’ONG Solidarité et action pour le développement durable (SADD), une organisation de la société civile a rendu public, ce vendredi 02 août 2019, son rapport sur le déroulement des dernières élections municipales.
Le document qui émane d’une observation sur fond de « regard citoyen », met sous les feux de la rampe, le caractère « frauduleux » et « non sincère » du scrutin.
Les responsables de SAAD, évoque explicitement, la transparence de la liste électorale et les conditions de proclamation des résultats qui, selon eux, viole certaines dispositions du protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO.
A travers son dispositif de suivi indépendant, basé sur une équipe d’observateurs de 213 personnes, l’organisation de la société civile, estime que les chiffres des résultats observés ont montré des incohérences « notoires » dans certaines circonscriptions électorales,.
« Le nombre de votants dépassant largement le nombre d’inscrits et d’importants bulletins contestés », a indiqué M. Yves Dossou, coordonnateur de l’ONG SADD.
Et de marteler que : « Cette situation, constitue à n’en pas douter des preuves flagrantes de bourrages d’urnes et de fraudes avérées à grande échelle mettant en difficulté l’administration électorale et la Cour Suprême ».
A en croire M. Yves Dossou, cette situation est symptomatique d’un recul sensible en matière de transparence électorale par rapport à 2007 et 2010 au Togo.
Soulignons que l’équipe d’observation des élections locales déployées par l’ONG SAAD, est constituée des stagiaires, des syndicalistes, des militants de droits de l’homme qui sont ses points focaux dans les différentes préfectures.
Ces observateurs ont couvert au total 143 centres et 296 bureaux de vote observés au Nord et 168 centres et 666 bureaux de vote au Sud.
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Face aux nouveaux défis le Conseil de l’Entente se remet au goût du jour
Les experts du Conseil de l’Entente , ont entamé ce vendredi à Lomé, trois (03) jours de travaux portant sur les comptes et le fonctionnement de certains organes de l’organisation.
Ouverte par le secrétaire exécutif, Patrice Kouame en présence de Foaudjinou Komabou, secrétaire général du ministre togolais en charge des affaires étrangères, cette réunion du comité des experts du Conseil de l’Entente, 16e au compteur, vise à remettre l’Institution, au goût du jour, dans l’optique, de relever les nouveaux défis qui s’imposent à lui.
Dans son intervention, Foaudjinou Komabou, a mis l’accent sur cet aspect : « Le Conseil de l’Entente est une des anciennes organisations qui a déjà 60 ans », a-t-il rappelé avant d’ajouter : « il y a de quoi que tout soit encore remis à nouveau sur les rails pour que l’institution puisse continuer à faire des pas de géant dans l’intégration des pays concernés et de la sous-région entière dans la paix, la sécurité et le développement de l’espace CEDEAO et de l’Afrique de l’Ouest et partant de toute l’Afrique ».
Pour rappel, les experts sont venus des cinq pays membres du Conseil de l’Entente à savoir les le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.