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Crise Malienne : les 31 députés contestés refusent de rendre l’écharpe

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Dans sa tentative de règlement de la crise malienne, la CEDEAO a recommandé la démission des 31 députés dont l’élection est contestée par l’opposition, avec sa figure de proue l’Imam Dicko.

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Tout comme l’Union pour la république et la démocratie dont Goua-gnon Coulibaly est vice-président, de nombreuses formations politiques concernées par cette décision ont organisé des concertations internes.

« Il n’y a pas beaucoup à réfléchir : nous avons décidé de ne pas démissionner du tout. Nous ne sommes pas d’accord avec cet appel de la CEDEAO », a indiqué Goua-gnon Coulibaly.

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L’élu de Kati (près de Bamako), argue que l’injonction de la CEDEAO assortie de possible sanction viole la Constitution du Mali et n’est donc pas légale puisque les députés sont élus pour cinq ans.

En outre, Goua-gnon Coulibaly fustige la démarche de l’organisation régionale, qui pour lui, n’a pas écouté les 31 députés contestés avant de leur demander de démissionner.

« Si nous devons démissionner, Ibrahim Boubakar Kéïta doit aussi démissionner », a-t-il, par ailleurs, indiqué.

Il faut rappeler que l’opposition malienne, notamment le Mouvement du 5-Juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a rejeté mardi 28 juillet le plan de sortie de crise adopté la veille par les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Conséquence : la crise reste intacte et il faut être dans le secret des dieux pour prédire, à l’heure actuelle son issu.

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