A peine, elle ferme provisoirement le théâtre malien par la levée des sanctions que la CEDEAO est déjà vent debout pour la tenue fin octobre d’une élection présidentielle sans troubles en Côte d’Ivoire.
Depuis le début de la crise au Mali engendrée par le coup d’état du 18 Aout dernier, la Commission des États de l’Afrique de l’Ouest n’est pas restée en marge de la situation. Après des sommets extraordinaires et des rencontres avec le Comité national pour le Salut du Peuple, la CEDEAO a exigé que la transition soit dirigée par un civil pour une durée de 18 mois. Les recommandations ont été respectées et l’institution a pris acte de la nomination de Bah N’DAW comme chef de la transition et de Moctar OUANE comme premier ministre.
Elle prend également en compte les avancées notables vers la nomination constitutionnelle et pour soutenir le processus, la CEDEAO a décidé de lever la sanction sur le Mali et appelle les partenaires à soutenir le pays.
En enfin, les chefs d’Etats et de gouvernement demandent aux nouvelles autorités de la transition de mettre en œuvre rapidement les autres décision, notamment la libération des militaires et civils arrêtés depuis le début du coup d’État.