Durs moments pour le désormais ancien Président de la Bolivie. Evo Morales, qui a dû démissionner depuis le dimanche 10 novembre 2019 de son poste, est accueilli au Mexique. Le pays hôte évoque des raisons humanitaires pour justifier l’accord de cet asile politique en ce moment où la Bolivie traverse une situation politique tendue et délicate.
La Bolivie connait une période électorale difficile. Avant et après l’élection présidentielle du 20 octobre 2019, le pays est le théâtre d’affrontements entre les partisans de l’ex président Evo Morales et les secteurs de droite de l’opposition. Cette frange de l’opposition conteste dans la violence l’élimination de son candidat Carlos Mesa au premier tour. Arrivé en tête à ce scrutin, Evo Morales, alors élu, était prêt pour des discussions mais s’opposait à toute reprise de l’élection. Mais avec la pression de la rue, il a émis l’hypothèse de l’organisation d’un nouveau scrutin auquel il pourrait ne pas se présenter. Mais c’était trop peu pour calmer les opposants en furie.